Thérapie brève individuelle, conjugale, familiale
Nathalie Queyrel vous propose des séances de thérapie brève à Avignon. Toutes les thérapies ne durent pas forcément des années : la thérapie brève peut vous aider. Découvrez cette forme de psychothérapie courte pour vous, votre couple ou votre famille avec Evmenia !
« J'ai décidé d'être heureux, parce que c'est bon pour la santé » - Voltaire.
Qu’est-ce qu’une thérapie brève ?
Le recours aux thérapies brèves, qu’elles soient individuelles, conjugales ou familiales, ne cesse d'augmenter, notamment dans l'accompagnement des crises de couple, des troubles alimentaires, addictions, phobies, traumatismes ou dépressions.
Centrée sur le présent et orientée vers la solution, la thérapie brève permet d'atteindre un but, de changer ce qui ne convient pas ou plus, de faciliter la traversée d’une période de vie douloureuse vers une période de vie plus sereine.
C’est une approche moderne de la relation d’aide psychologique. Elle se base sur trois postulats :
- Que notre façon de penser est à l’origine de nos émotions et de nos comportements, dont ceux qui nous posent des problèmes. Or il est en notre pouvoir d’apprendre à penser différemment le monde, les autres, soi-même et les situations…
- Que le thérapeute n’est pas un « sachant » devant passer son temps à tout interpréter. Il est là pour collaborer, cheminer et travailler avec la personne qu’il accompagne. Et ce avec humilité, bienveillance, authenticité et aussi… humour !
- Que le but de la thérapie n’est pas de chercher indéfiniment l’origine supposée de nos difficultés. Il est surtout important d’être centré sur l’ici et maintenant et sur les actions que nous allons mettre en place pour améliorer notre vie…
Qu’il s’agisse d’une thérapie individuelle, d’une thérapie de couple ou d’une thérapie familiale, mon espace d’intervention est ouvert aussi bien aux troubles somatiques qu’à la déroute psychique. J’accompagne mon patient dans une relation mature, empathique, ancrée.
C’est non seulement ma formation qui me donne cet ancrage, mais également et surtout mon parcours de vie et mon travail d’introspection, ma curiosité, ainsi que mon ouverture sur l’autre et le monde. Dire cela, c’est placer haut l’importance que j’accorde à l’alliance thérapeutique avec mon patient, comme étant l’un des fondements essentiels de ma pratique.
Une règle d’or, faire S.I.M.M.P.L.E. :
Focalisation sur la Solution : s’intéresser davantage à la construction de la solution qu’à la compréhension du problème
- Définition Interactionnelle du problème : décrire de la façon la plus factuelle possible les interactions en présence
- Intervention Minimale pour un impact Maximal : un petit changement peut entraîner d’autres changements et donc d’autres progrès
- S’ouvrir aux Possibilités : attribuer un caractère temporaire, spécifique et impersonnel au problème rencontré
- Utiliser un Langage simple : utiliser les mots de son interlocuteur est le meilleur moyen de lui indiquer que l’on a bien perçu l’objet de sa demande
- Utiliser ce qui Est : s’appuyer sur ce que le client apporte en séance et l’utiliser comme moteur du changement
Les principes de fonctionnement de la thérapie brève sont :
- L’émergence de la demande du patient, son analyse en identifiant ses véritables besoins et enjeux et en déterminant son objectif
- La création d'une alliance thérapeutique fondée sur la confiance favorisant le partenariat thérapeute-patient
- L’effet de stimulation représenté par le thérapeute qui permet une prise de recul, un effet-miroir et l'apprentissage de comportements et croyances plus mobilisateurs pour le patient
- Le repérage du niveau d'engagement et de motivation du patient
- La recherche d'exceptions au problème
- La prescription stratégique de tâches
- L’étude systémique des interactions présentes au problème
- L’attaque sous l'angle du « comment le problème persiste », « comment faire autrement », plutôt que de rechercher les causes et les origines du problème.
Quand les mots soignent les maux … La thérapie brève et la Communication Non Violente
Quand les mots soignent les maux … La thérapie brève et la Communication Non Violente
Formée de longue date à la pratique de la Communication Non Violente ( CNV) et à sa diffusion, j’utilise cette méthodologie dans ma pratique thérapeutique, en particulier en thérapie de couple et en thérapie familiale, à travers des mises en situation, des jeux de rôles, des exercices proposés, particulièrement évocateurs et mobilisateurs.
Dans le couple, au sein de la famille, au travail, entre amis, le vocabulaire employé peut devenir un ennemi…
Si vous faites une observation verbale mêlée à une évaluation générale, votre interlocuteur risque d’entendre une critique dans votre remarque et de résister à ce que vous dites.
Et si, au lieu de généraliser et de juger, vous précisiez vos paroles de façon constructive, grâce à la communication non violente (CNV) ?
La CNV est un langage dynamique qui privilégie les « observations circonstanciées » au lieu de généralisations figées. Ainsi, il est préférable de dire « il a froncé les sourcils » (= observation), plutôt que « il est encore de mauvaise humeur » (interprétation, voire jugement).
Il s’agit de développer une grande qualité d’écoute (= « écoute active » ou « écoute empathique »), en offrant à notre interlocuteur notre présence totale, en le laissant aller jusqu’au fond de lui-même dans l’expression de son besoin et la recherche de comment y répondre.
L’idée directrice est d’assumer pleinement nos propres sentiments et accueillir ceux des autres ; un état où nous admettons que nous ne pouvons jamais satisfaire nos propres besoins au détriment de ceux des autres ; un état où nous reconnaissons que les actes de l’autre peuvent être le facteur déclenchant de nos ressentis, mais jamais leur cause.
Au lieu de se sentir fautif quand un reproche nous est adressé, on cherchera plutôt à percevoir quel besoin non satisfait chez l’autre est à l’origine de cette remarque. En effet, n’oublions jamais que « tout jugement est l’expression d’un besoin insatisfait », chez soi comme chez l’autre.
En communication non violente, en questionnant l’autre sur ses besoins, on montre qu’on s’intéresse à lui et ainsi on recrée le lien qui s’était distendu. Il est toujours bon de préciser ses pensées (en évitant les mots vagues, indéfinis) et d’exprimer son ressenti, à condition d’inviter l’autre à faire de même ; la relation s’en trouvera plus sereine et équilibrée.
Conseils utiles issus de ma pratique therapeutique
Conseils utiles issus de ma pratique therapeutique
Identifiez et apprivoisez vos émotions
Les émotions fondamentales qui alimentent notre psychisme sont : la peur, la colère, la tristesse, la joie, la surprise et le dégout. Nous les éprouvons dès notre arrivée au monde et tous nos ressentis en découlent.
Pour maîtriser vos émotions : observez-les ! Sans prendre parti, sans les juger en bien ou en mal, apprenez plutôt de ces manifestations, elles ont beaucoup à vous enseigner.
La technique : mettez-vous dans un état de disponibilité à votre propre écoute : lorsque vous vous sentez suffisamment calme, tout en restant détaché, remémorez-vous un moment de votre vie où vous vous êtes laissé emporter par vos émotions. Essayez de vous voir comme si c’était quelqu’un d’autre, un ami, quelqu’un que vous aimez beaucoup. Ayez de la tendresse à son endroit. Regardez cet « autre vous » comme vous regarderiez un enfant qui se laisse entrainer par le jeu de ses émotions, et plutôt que de le juger, manifestez à son égard de la compassion et si vous le pouvez, ayez même un sourire plein de tendresse.
Cette personne, c’est-à-dire vous-même, a simplement et momentanément été manipulée par ses propres tendances et dans son aveuglement a peut-être agi de façon destructrice envers elle-même ou autrui ; il ne s’agit pas d’excuser, mais d’expliquer, de comprendre, pour ne plus reproduire les mêmes erreurs.
Devenez un ami pour vous-même et dans cet état de grande ouverture, permettez à vos propres émotions de se pacifier. Vous serez surpris de voir comment, en pratiquant de cette façon, votre rapport avec vos émotions changera profondément. D’une part, vous ne vous laisserez plus autant impressionner par ce que vous vivez, mais en plus vous serez plus à même de « dompter » ces manifestations émotionnelles.
C’est ce que propose l’intelligence émotionnelle : améliorer sa capacité à identifier ses propres sentiments, les exprimer de façon adaptée, les réguler, les utiliser au mieux.
Lorsqu’on sait faire tout cela, on devient capable de décoder les signaux que nous envoient nos émotions et d’y répondre efficacement. L’intelligence émotionnelle regroupe 5 compétences essentielles : identifier, comprendre, exprimer, réguler et utiliser nos propres émotions, ainsi que celles des autres. Il est possible et souhaitable d’améliorer chacune de ces compétences pour vivre heureux et en meilleure santé.
Ainsi, mettre les bons mots sur ce que l’on ressent, déterminer ce qui nous a mis dans tel ou tel état, accepter et apprécier ce que l’on éprouve (et ce qu’éprouvent les autres) et ce que l’on vit sont autant de stratégies à mettre en place et à développer au fil du temps.
Enfin, pour apprivoiser ses émotions, il faut bien garder à l’esprit que ce n’est pas directement la réalité qui les déclenche, mais nos représentations (images mentales, croyances) de cette réalité. Ce sont elles qui filtrent la réalité (neutre) pour la colorer et lui donner une valeur (positive ou négative, agréable ou désagréable). Il faut donc modifier ses interprétations et ses évaluations (ses filtres). Ainsi, le meilleur moyen de lutter contre le défaitisme et le manque de confiance en soi consiste à diminuer ses exigences et son perfectionnisme.
De l’importance de ne pas suivre docilement ses pensées
La pensée ne possède fondamentalement aucun pouvoir. Le seul pouvoir qu’elle possède c’est celui que vous lui accordez. Cessez de donner de l’importance à une pensée et c’en est fini de son influence sur votre vie. C’est vous et vous seul qui décidez de donner du pouvoir ou non à telle ou telle pensée.
Toutes vos habitudes, y compris vos habitudes de penser, se sont installées en vous parce que vous avez répété encore et encore le même geste, la même attitude, la même pensée que vous avez ressassée constamment. Si vous voulez que votre vie s’achemine dans le sens de votre bien-être et de votre bonheur, vous devez faire exister tout ce qui va dans ce sens : penser et agir conformément à vos aspirations et le faire constamment. Parce que si vous laissez vos vieilles pensées limitantes gouverner votre vie, il n’y a aucune chance que quoi que ce soit change dans votre existence !
En apprenant à ne plus vous attacher à vos pensées, vous réalisez qu’elles ne sont que des nuages qui passent dans votre ciel mental, mais au-delà de ces nuages, il y a justement le ciel et ce ciel, c’est votre vraie nature, immense, vaste, sans limites avec toutes les qualités qui lui sont liées. Le but, c’est d’abolir en soi tout ce qui nous interdit de vivre pleinement et en parfaite conformité avec cette vraie nature.
Toutes vos qualités humaines, tous vos talents, vos inspirations, vos intuitions, vos potentiels de réalisation et d’accomplissement sont inhérents à votre vraie nature. Vous n’avez pas besoin de « faire » quelque chose pour qu’ils existent, ils sont déjà là en vous et ne demandent qu’à se manifester. Mais ils sont masqués par les voiles de vos pensées limitantes, de vos peurs et désirs obsessionnels, de vos colères et jalousies (identifiées ou non).
C’est dans votre nature profonde, magnifique et unique, que se trouvent vos richesses, vos possibilités, nulle part ailleurs. Le plus merveilleux c’est que, quel que soit votre parcours personnel, vous êtes équipé pour accomplir votre projet de vie et le réaliser pleinement. Il vous suffit d’apprendre à voir au-delà de vos pensées limitantes et la psychothérapie est là pour vous y aider.
Se libérer de la culpabilité
La culpabilité, à la différence du regret que l’on peut humblement éprouver, ne sert strictement à rien et ne fait que des dégâts ! Vous devez à tout prix vous en libérer si vous souhaitez rendre votre vie épanouissante. Lorsqu’elle est latente, elle est encore plus insidieuse, parce qu’elle vous empêche de vous accorder tout ce qui irait dans le sens de votre épanouissement, à commencer par vous accorder du temps pour vous-même. Elle vient constamment vous saper le moral en vous trouvant toutes les raisons du monde de ne pas faire ce qu’il faut pour améliorer votre vie. L’exemple le plus classique est de se donner constamment de mauvaises raisons pour ne pas entreprendre telle ou telle démarche qui pourtant irait dans le sens d’une amélioration de sa condition. Parce qu’au fond de soi, on pense ne pas le mériter.
Aidé en cela par votre psychothérapeute, inlassablement répétez-vous à vous-même, comme vous le feriez à votre meilleur ami : « je mérite de connaître le bonheur, de mener une vie épanouissante et riche. Mon bonheur aide les autres et participe au leur. Alors dorénavant, je fais tout ce qu’il faut pour que ma vie aille dans ce sens et se transforme ».
De la nécessité absolue d’avoir confiance en soi
Le plus gros obstacle sur le chemin de la réalisation de soi, c’est le doute, le doute de soi. Il n’y a rien de plus désastreux qu’une personne qui ne croit pas être capable de réussir. Tout le monde peut réussir, s’il a confiance en lui. Dès qu’un être se met à croire en lui, il devient capable d’accomplir de vrais miracles. S’il y a une chose par laquelle vous devez commencer, c’est bien de vous faire confiance, de la cultiver, de la magnifier, en pensant que la vie vous a mis sur cette terre, non pour être malheureux, mais pour accomplir de bonnes choses, pour vous-même et pour autrui.
Soyez fier de ce que vous êtes, même si vous ne pouvez pas toujours être fier de ce que vous faites. Ne confondez pas l’être humain et ses actes. Chaque être est toujours infiniment plus que la somme de ses actions ! Vous êtes comme chaque être humain sur cette terre, issu de la nature. Vous en possédez les caractéristiques. Et lorsque je sors dehors et que je vois tout ce que la nature est capable d’engendrer, je ne peux que me sentir fier de lui appartenir. Vous êtes la nature, alors respectez-la, respectez-vous !
Toutes ces clés comportementales, tous ces outils thérapeutiques, brièvement décrits et non-exhaustifs, font bien sûr partie de ma panoplie et seront mis à votre disposition au fur et à mesure de nos entretiens, pour une acquisition rapide et utile.